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Le bouquin du coin
31 janvier 2012

TALK TALK de Tom Corghessan Boyle

talk talkAlors qu'elle se rend à un rendez-vous de dentiste, Dana Halterse fait arêter par la police pour avoir grillé un STOP. Emenée au poste de police, elle sera traitée comme la pire des criminelles pendant les 4 jours où elle sera placée en cellule. Tout ça pour un STOP ? me direz vous. Non, Dana est victime d'usurpation d'identité. Un petit malin dépense sans compter l'argent de cette jeune professeur sourde. Face à l'impuissance de la police, elle et son petit ami, se lancent à corps perdus à la trace de cet escroc. Prêts à traverser le pays pour le retrouver, ils en feront une affaire personnelle.

 

Tal Talk est le 7ème livre de Tom Coraghessan Boyle. Il transmet aujour'hui sa passion dans des ateliers d'écriture dans une université de Californie du Sud.

 

Mais pourquoi elle ? Pourquoi ? Dana n'a rien demandé. Elle enseigne dans une école de sourds et muets. Sa relation avec Bridger est au beau fixe. Pourtant, c'est le genre de mésaventure qui peut arriver à n'importe qui. Se faire dépouiller pendant des mois sans jamais s'en apercevoir. Ce roman est touchant tant par la situation des personnages que par leur ténacité. Le lecteur, est invité à suivre, au fil des pages, le parcours des deux victimes. Si quelques longueurs se font sentir vers le milieu, on se laisse tout de même amadouer et embarquer dans le fou périple de ce couple que rien n'arrête !

 

Un extrait : "Dans son agitation, sa fureur et son profond dégoût, elle finit par s'apercevoir qu'elle n'arrêtait pas de tourner autour du siège des W-C, seul équipement dans cet espace strictement fonctionnel et minimaliste, à l'exception des deux couchettes rivées aux murs. Elle n'était pas encore prête à s'asseoir. Elle parlait toute seule, elle se convainquait de se calmer, sans doute remuait-elle les lèvres, peut-être parlait-elle même tout fort  oui, peut-être. Cela n'importait guère, bien sûr. Personnene l'entendait : vendredi matin, ce n'était guère un moment pour se faire arrêter. Les vrais criminels étaient encore au lit et les autres, les maris qui battaient leur femme, les alcooliques miteux, les motards marginaux, étaient au travail, ils se préparaient pour le soir. Dieu merci c'est vendredi !"

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