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Le bouquin du coin
1 février 2012

COMPANY MAN de Joseph Finder ****

companyNicholas Conover était un PDG apprécié de ses employéssa vie de famille était parfaite...Bref, il avait tout pour être heureux jusqu'à ce que sa femme décède tragiquement dans un accident de voiture. Sa famille se décompose, son fils de 16 ans plonge dans la drogue et alors que son entreprise va au plus mal, il doit licencier près de 5000 personnes; ce qui tuera sa bonne réputation. Et puis, des choses étranges vont se produire chez lui, des grafittis, des menaces... C'est alors que Nick va se retrouver au coeur d'une affaire de meurtre alors qu'il essayait de protéger sa famille.

 

 Joseph Finder a plusieurs cordes à son arc. Ancien agent des services secrets, diplômé de russe et journaliste, il n'a pas eu de mal à s'inspirer pour écrire des romans d'espionnage.

 

 Très beau roman, bien écrit où le suspens se ménage et qui mêle vie de famille, vie économique et drame... Dans la peau de Nick Conover et également d'Audrey Rhimes, inspectrice chargée de l'enquête, les personnages ne sont pas seulement PDG ou policier mais leur dimension humaine emplie de doutes prend souvent le dessus. Un roman américain qui comme dans les films de la même nationalité se termine "bien".

 

Un extrait : "-Vous vous appelez comment? s'enquit Nick, se radoucissant un peu.
-Le vieux Devries, il aurait jamais eu à demander. Il connaissait le nom de chacun. 
Nick haussa les épaules. Le mythe avait la vie dure. Milton Devries, paternaliste et sans façons - le précécesseur de Nick- avait dirigé Stratton pendant près de quarante ans. Le vieil homme était certes apprécié, mais il n'avait pas pu mémoriser dix mille noms. 
- Je n'ai pas la mémoire des noms comme le vieux Devries, alors aidez-moi un peu. 
- Louis Goss. 
Nick tendit la main, mais Goss ne la prit pas. Au lieu de quoi il pointa un index boudiné. 
- Pendant que vous étiez assis devant votre super ordinateur, à votre super bureau, et que vous avez pris la décision de virer la moitié des gars de la fabrique de chaises, est ce que vous avez pensé une seule seconde à qui étaient ces gens? 
-Plus que vous ne l'imaginez, rétorqua Nick. Ecoutez, je suis désolé que vous ayez perdu votre boulot... - Je ne suis pas ici parceque j'ai perdu mon boulot... rapport à mon ancienneté. Je suis ici pour vous dire que vous méritez de perdre le vôtre. Vous croyez que vous connaissez ces gens parce que vous faites un petit tour dans l'usine une fois par mois? C'est des êtres humains, mon pote. Quatre cent cinquante hommes et femmes qui se lèvent à quatre heures du matin pour embaucher sur le premier poste, parceque c'est comme ça qu'ils peuvent nourir leur famille, payer leur loyer ou les crédits et s'occuper de leurs enfants malades et de leurs parents mourants, compris?"

 

Aux éditions Le livre de poche 
697 pages

 

 

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