Do not disturb d’Yvan Attal*** : on ne prend pas notre pied mais on passe un bon moment
Encore un film dont je n’avais vu aucune bande annonce et tant mieux. Je savais vaguement de quoi cela allait parler. Point barre.
Do not disturb c’est donc l’histoire de deux potes des beaux arts qui se retrouvent 20 ans après s’être quittés. Le premier vit dans un pavillon avec sa femme, a une voiture et envisage de faire un gosse. Le second est parti vivre la grande aventure en Amérique Latine. Comme pour prouver qu’il a aussi un petit grain de folie, Ben (le premier) accepte de mettre à bien le projet artistique de toute une vie en collaboration avec Jeff (le second) et de tourner un film porno à deux.
Il paraît que ce film a fait une polémique. Je n’ai pas voulu polluer mon cerveau de mauvaises ondes avant de voir ce film. Et j’ai bien fait, parce que 1) rien ne prête à polémique et 2) j’ai bien ri.
Le film est émouvant parce qu’il retrace les retrouvailles amicales. Une relation d’amitié avec tout ce qu’elle peut avoir de bonheur, comme de déceptions. Le film est nature car les personnages le sont. La lumière est sobre, les personnages ne sont pas des bombes overlookées. Le film est drôle car l’idée de base est saugrenue et prête à des situations vraiment cocasses. Comme quand les deux amis se retrouvent la chambre d’hôtel et avaient pensé à tout sauf au fait que pour tourner un porno, il allait falloir s’exciter l’un et l’autre. Et puis, une grande scène culte pour moi, c’est Joey Starr qui chante du Dalida. J’ai failli en pleurer. Failli seulement, parce que ce type, je vous le rappelle, ne m’inspire pas grand chose.
Et puis, j’ai adoré voir Laetitia Casta qui, selon moi, crève l’écran. Pour le coup, j’aime aussi beaucoup Charlotte Gainsbourg. J’étais donc comblée.
Si jamais, vous craignez des moments de malaise avec la personne qui vous accompagne pour voir ce film, n’ayez crainte : le tournage à proprement parler de leur projet ne constitue que 15 minutes du film, le reste tournant autour de l’idée. Et pendant les 15 minutes, vous rirez plus que vous ne rougirez. Promis.
En somme : c’était bien.
Pendant le film : j’ai mangé un paquet de chips au vinaigre balsamique. Et 2 schtroumfs qui piquent.
Dans la salle : une fille gloussait comme une poule
Une remarque : ses films sont bons mais je n’aime (toujours) pas François Cluzet
Je n’ai toujours pas vu : Le magasin des suicides
Le prochain film que j’irai voir c’est : Ted. Ou Bâchelorettes.
Une comédie avec François Cluzet, Yvan Attal, Laetitia Casta et Charlotte Gainsbourg