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Le bouquin du coin
18 novembre 2012

LE POTENTIEL EROTIQUE DE MA FEMME de David Foenkinos*​****

potentiel

Hector est un type quelconque à la collectionite aigue : des piques apéritif aux pieds de lapin en passant par les bruits de cinq heures du matin. Aucune collection ne lui échappe. Jusqu’au jour où il décide de guérir. Alors qu’il semble sur la bonne voie, il rencontre, sur un quiproquo, sa future femme, Brigitte. Et quand celle-ci se met à  laver les vitres, Hector devient fou. Il se met donc à collectionner sa femme pendant le ménage.

Etudiant en lettres à la Sorbonne dans un premier temps, professeur de guitare aux sonorités jazz ensuite, David Foenkinos fait partie des romanciers nouvelle génération. 

Sans doute le livre le plus connu de l’auteur, le plus loufoque aussi, selon moi. Une belle pépite à mettre absolument sur vos étagères de bibliothèque. 

On y retrouve des phrases piquantes à la limite de l’absurde qui m’ont parfois fait pleurer de rire. Je me suis même amusée à les collectionner. On y retrouve les personnages simples, vrais et profondément bizarres à la fois. David Foenkinos transforme encore une fois l’essai du quotidien (entra)ordinaire et des gens quelconquement originaux. 

Ici encore, chaque détail, même le plus inutile est mentionné. On est complètement dans l’absurde. Comme la relation du couple principal basée sur pas grand chose, un mensonge à la base et un quotidien fondé sur rien de concret. 

J’ai lu de sacrées mauvaises critiques sur ce livre mais pour moi c’est celui qui résume le mieux le style de Foenkinos. Alors c’est sûr, qu’il ne faut pas s’attendre à de l’eau de rose ou à de l’action. L’extraordinaire chez Foenkinos se trouve dans le banal. Il ne faut pas avoir peur de l’humour au 36° degré. Je suis donc persuadée que ce livre a été écrit pour moi (mais oui, bien sûr…). 

Alors pour trancher entre mon avis très positif et certaines mauvaises critiques, je vous suggère de le lire et de déterminer si, selon vous, c’est un petit bijou. Ou pas.

Quelques extraits : "Il fut découvert gisant dans les couloirs du métro, plus près de Châtelet-Les Halles que de la mort"

"Il faut toujours se méfier des Suédois qui ne sont pas blonds."

"Il aimait à répéter que nous vivions dans l'époque la moins moustache qui soit. Notre société coupe le poil, c'est de la pure exhibition." 

Aux éditions Folio

179 pages

1ère publication en 2004 aux éditions Gallimard

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Commentaires
M
Avec plaisir !<br /> <br /> <br /> <br /> Marcelle // Le bouquin du coin.
D
Je note merci
Pages
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